La republique Dominicaine, un bon debut

Publié le 19 Mai 2014

Disons le franchement, j'ai hésité avant de mettre la république dominicaine sur mon itinéraire. Facilement associé à tourisme de masse et prostitution industrialisée, c'est assez loin du contexte de mes voyages; rencontres simples et authentiques.

C'est Google maps qui m'a convaincu en comprenant que les grands complexes hôteliers se concentrent dans des endroits bien ciblés, puntacana, bocachica ... Sorti de là, plages vierges et ambiance caribéenne s'offrent à moi en prenant soin d'éviter ces zones, me privant, il est vrai, des plus belles plages dont je n'aurais de toute façon pas profité dans cette ambiance transat et parasol.

Du point de vue du voyageur, ce pays est idéal.

Les nombreux moyens de locomotion permettent d'aller partout sans perdre trop de temps. Les camionnettes, ou guagua,s'enchaînent tout au long de la journée sans horaire officiel. Au lieu de compliquer les choses, cette organisation minimaliste apporte une grande souplesse. On arrive au terminal, un bout de trottoir où se concentre les véhicules et leur chauffeurs et on part quand le véhicule est suffisamment plein. Pas de panique, c'est toujours bien assez tôt. Les voyages se font entassés, quelques fois le sac sur les genoux mais toujours avec des personnes sympathiques. Un bon moyen de faire des connaissances agréables. Il existe aussi des lignes de bus plus conventionnels que j'ai très peu utilisées, séduit par l'ambiance amicale de mes deplaçoirs surbondés. Pléthore de moto taxis sont disponibles à prix modiques pour les trajets urbains.

Les hôtels sont peu nombreux, mais aussi peu occupés. Toujours sans réservation, le meilleur moyen pour s'isoler de l'ambiance assez bruyante des rues, j'arrive sans savoir où aller. Le parc central est souvent un bon point d'exploration et les conseils des autres passagers autochtones de précieux indices. Je prendrai aussi comme habitude d'évitee la proximité des poulaillers. Les combats de coqs étant populaires ici, ce genre de radio réveil pas réglé au goût de tout le monde est assez présent. Le confort des hotels est plus que correct et la propreté au rendez vous, l'eau chaude est souvent absente et il vaut mieux venir avec sa moustiquaire près des plages. La connexion wifi est assez fréquente.

Au sujet de la restauration, des comedors simples, au mobilier de plastique et aux prix réduits pour un plat copieux, se trouvent dans n'importe quelle localité de quelques maisonnettes. Plus le lieux est retiré plus il sera rustique. Cuisine sur les braises, plan de travail en bois et cahute au toit de palme en bord de route poussiéreuse. La nourriture est souvent préparée à l'avance est réchauffée au besoin. Cela permet de comprendre ce que l'on commande et d'en juger l'aspect. En effet, sans avoir eu de souci, l'hygiène est à considérer. Souvent, tout se fait sans eau courante. L'accompagnement est récurrent, riz, haricots, salade, yuca, mais la sauce des viandes, souvent poulet, est variée et goûteuse.

La cuisine de rue est aussi un plaisir, entre les empanadas, les hamburguesas, les barbecues. C'est aussi étonnant de voir les conceptions arisanales de ces cantines ambulantes. De la charrette artistiquement décorée des spécialités maisons au petit barbecue contenu dans une jante de voiture reconvertie.

Il y a un point négatif que j'ai relevé ici, la république Dominicaine est un pays vraiment bruyant. Les motos défilent dans les rues sans discontinuer et leur pots d'échappement ne font que de la figuration. Un autre phénomène, la musique. Partout elle est diffusée par n'importe quel commerce ou véhicule. Il y aussi les "caritos", des voitures lourdement sonorisées qui stationnent en face d'un bar ou à un carrefour pour amener de quoi faire danser. Les samedis soirs, la concurrence est rude. Mais tout cela se calme vers minuit.

Les dominicains quant à eux, leur sympathie mériterait tout un livre. Accueillants et chaleureux, ils ont grand plaisir à discuter et plaisanter avec tout le monde. Ils apprecient partager leur temps et acceuillir les étrangers pour démarrer une amitié.

Petit point budget. Une chambre d'hôtel se négocie en moyenne à 15euros, un repas dans un comedor à 2euros et pour les transports en guagua cela peut s'aproximer à 1 euros pour 50km.

Les differents articles:

Une journee a la plage
Isla Saona
Sabana de la mar
L'acceuil dominicain
Puerto plata
La mina de larimar
La loma ou le potager dominicain
Lacs et reptiles

 


Rédigé par Paul

Publié dans #republique dominicaine, #resume

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