La lagune de Bacalar

Publié le 25 Février 2015

La visite du Mexique s'est déroulée d'une façon plutôt guide touristique. Visites des ruines, des centres historiques, cuisine populaire et expédition dans ces marchés labyrinthes. Habituellement un timide mais souriant hola, quelques questions sur endroit où je suis, de l'intérêt envers mon interlocuteur ou plus simple on me hèle et l'échange prend de l'élan et m'emporte vite à suivre ma nouvelle rencontre je ne sais où pour partager un peu de son pain quotidien.

Le Mexique m'a paru bien différent. Les gens sont enclin à discuter mais ont une vie bien difficile, des journées de travail à rallonge payées une misère et un logis bien loin de là où je les rencontre. Cependant je voyais bien pendant mes long voyage en bus des villages peuplés de gens oisifs à l'écart des villes plus commerçantes mais clairement aucun hôtel pour accueillir le voyageur que je suis.

Bacalar fût une expérience un peu à part. Village situé le long de la route qui relie Cancun au Bélize, autrement dit l'autoroute des vacances, il est au bord de la fantastique lagune du même nom. Lieu touristique plutôt fréquenté par des familles mexicaines que par les jeunes voyageurs étrangers semblant toujours à la recherche d'une énième corona que j'avais quitté à Playa del Carmen. Un tourisme peu remuant qui n'a en rien détérioré l'ambiance paisible de ce lieu qui ne manque pas de cachet. Un parc central avec ses arbres centenaires imposants, je m'y assois quelques instants pour profiter du rafraîchissement de l'atmosphère en ce début de soirée. Des enfants qui jouent à des jeux sans règles, un nouveau tricycle qui s'étrenne et une brochette de mamans qui surveillent les chutes, quelques amoureux qui s'embrassent avec une discrétion vite oublié et un vendeur de glace qui ne chôme pas. Ma balade se poursuit dans la rue des marchands ambulants de hot-dog, de hamburger et autres coupe-faim bien connus de ceux qui n'ont pas encore rien manger passé 8h du soir, les restaurants ferment tôt. De la musique au loin entraîne mes pas. Arrivé sur les lieux je reste un peu stoïque. Quelques voitures, une centaine de personnes assises ou attablées et un peu de mouvement sur ce qui me semble être une scène. J'engage la discussion avec quelques adolescents et j'apprends qu'il s'agit de ce dont j'avais tant entendu parler, l'anniversaire des 15 ans. Cérémonie importante dans toute l'Amérique latine, elle est célébrée pour chaque jeune fille qui franchit cet âge. Elle symbolise le passage de fillette à demoiselle et c'est aussi l'occasion d'une démonstration de la richesse de chaque famille. Je traîne un peu espérant qu'on m'invite, sans vraiment forcer le pas. Je resterai bredouille. Au final je suivrai les pas d'un groupe de jeunes en direction de la discothèque locale. Mais revenons en à la lagune, l'argument qui m'a amené jusqu'ici.

La lagune de Bacalar
La lagune de Bacalar
La lagune de Bacalar
La lagune de Bacalar
La lagune de Bacalar
La lagune de Bacalar

Et à ma grande surprise, je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'eau douce.

Rédigé par Paul

Publié dans #Mexique

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